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Tract sur les annonces gouvernementales du pass sanitaire
De la guerre contre un virus à la guerre de classe.
Publication du 24 juillet 2021
      Nous avons dès le début de la crise sanitaire covid19 dénoncé le manque de moyens à tous les niveaux, que cela soit dans le service public de santé ou à La Poste.
La politique gouvernementale de destruction du service hospitalier, par la suppression de milliers de lits et d’emplois, a eu des conséquences désastreuses sur la prise en charge des malades covid mais aussi d’autres pathologies graves. N’est-ce pas là le véritable scandale, qui dure depuis plusieurs décennies, et qui vise à la privatisation de la branche santé ?
      Cette casse s’est poursuivie pendant un an et demi de crise, à défaut de tester, isoler et soigner les plus fragiles, nous avons eu droit au confinement, couvre-feu, auto-autorisation de sortie et amendes en tout genre. Ce gouvernement main dans la main avec la finance et le patronat a choisi la violence et la répression. Il n’est donc pas surprenant que la population ne leur accorde aucune confiance.
     Pour les pouvoirs en place, la vaccination obligatoire et le pass sanitaire sont présentés comme les seuls moyens d’endiguer l’épidémie. Venant de leur part, il est difficile de ne pas y voir des mesures autoritaires et profondément antisociales.
La vaccination est une bonne chose si elle est volontaire et accessible pour tous par une levée des brevets, au contraire du pass sanitaire, qui représente-lui un véritable danger pour nos droits les plus fondamentaux. La plupart des pays l’ayant mis en place ont d’ailleurs déjà fait marche arrière craignant des répercussions économiques trop importantes. Le risque est aussi de voir s’installer une société de surveillance et de contrôle qui engendrera forcément des discriminations dont la classe laborieuse est bien souvent la seule victime. Nous ne pourrons que nous opposer à toutes formes de sanctions et recul social.

      Le véritable virus, ce n’est pas le non vacciné ou le vacciné, mais bien le système capitaliste en place, qui exploite, use physiquement et mentalement le travailleur de première ligne, tout en profitant de cette crise sanitaire, économique et sociale pour faire du green washing et réduire les droits des travailleurs.
     En ce qui concerne La Poste, en plus de planquer des masques et fournir du gel non virucide aux collègues, les seules mesures mises en place étaient peu coûteuses et très souvent à la charge des travailleurs (port de protections individuelles, désinfection de son poste de travail, respect des distances, pose de congés forcée…).
N’oublions pas qu’au lendemain de la déclaration de guerre contre les libertés le virus, les patrons étaient prêts à nous faire travailler quoi qu’il en coute, alors que nous n’avions ni protections ni recul sur les effets du virus à court terme !
Si La Poste a déjà annoncé qu’elle s’en tiendra à la loi et aux décrets, c’est-à-dire pouvant aller jusqu’à la privation de salaire et le licenciement en cas de non présentation du pass, sur la prime COVID de 1000 euros annoncée par macron, elle a fait la sourde oreille.