Contre l’austérité, pour les salaires et l’égalité en grève le 13 octobre
Syndicat SUD-TMT
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25/27 rue des Envierges
75020 Paris
Tel:01 44 62 12 35
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✉ sudtmt@sudptt.org
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L’heure est à l’économie ! Il ne se passe pas une semaine sans qu’on nous le fasse comprendre. Et qui dit économie dit, évidemment, économie sur le dos des salariés ou bien sur leurs conditions de travail ! Et cela passe par une succession de petites choses qui disparaissent au fil des mois et qui, au final, finissent par faire un gros trou dans le budget. Et ce ne sont pas les 0,2% d’augmentation pour les salarié-es et le gel du point d’indice pour les fonctionnaires depuis 10 ans qui vont combler ce déficit ! Nous ne reviendrons pas ici sur le non versement de la prime d’intéressement ou sur l’absence de prime COVID pour 2021 car cela relève du national. Nous nous intéresserons principalement à notre secteur où les dégâts sont déjà nombreux.
Du côté de la nouvelle direction transport, c’est la même chose ! Le nombre de chauffeurs se réduit à peau de chagrin, les nombreux départs en retraite ne sont pas remplacés, des lignes sont rendues au privé et le nombre d’intérimaires augmente au fil des mois. Tout est fait pour que le transport en régie soit petit à petit remplacé par des camions du privé avec des chauffeurs beaucoup plus malléables, sans horaires précis et avec des conditions de travail beaucoup plus dégradées.
Parmi les petites mesquineries annoncées, il y a la suppression des chèques cadeaux de fin d’année ou encore la fin de l’indemnité transport pour les 47 personnes de ROISSY HUB, en horaires atypiques. Les économies se font aussi sur le locatif avec le désengagement de la DRLOI du site de Bobigny, rendu au marché fin juin ou encore l’arrêt de l’annexe Bonneuil avec le rendu des surfaces à la PPDC de Paris 15. Les économies se font aussi sur le personnel avec, par exemple, l’arrêt des embauches à Bonneuil depuis janvier 2020. Elles se font également sur le type de personnel embauché avec une pléthore d’intérimaires pour remplacer des emplois permanents dans l’entreprise qui coûteraient soit-disant trop cher !
Le constat est affligeant, le Siège de La Poste ayant demandé à chaque direction de faire au moins 20% d’économie, celles-ci passent tout à la moulinette afin d’enlever le moindre morceau de gras. Et c’est le personnel qui trinque ! Face à ce rouleau compresseur, des mobilisations locales ont lieu, comme on a pu le voir au transport pour le maintien de la prime. Dans les départements, dans les régions, des intersyndicales voient le jour afin de s’opposer aux mauvais coups. Ces discussions doivent continuer afin de proposer, le moment venu, un cadre d’action commun au personnel. Mais attention, le syndicat n’est qu’un outil. Dans cette période très compliquée, c’est bien le personnel qui détient les clés et chacun-e doit se sentir concerné-e !
